Mon regard me fixe de ton horizon,
Navigue sur tes eaux en traçant des mots,
Derrière tes pluies se mouille ma vision,
Et nage d’une grâce soupirant un souvenir.
Antan m’immisçant dans tes profondeurs,
Je dansais avec les lumières que l’Éternel m’envoyait,
Et quand comblé par tes courants je sommeillais,
Sur tes eaux je dormais couvert par tes vagues.
Je cherchais l’étoile du matin pour naviguer sur toi,
Bien que pirate et parfois requin tu m’étais loi,
L’aurore par toi est perpétuel commencement,
Témoignant de l’enfantement de l’Astre de toi.
Mes yeux cherchent en vain mon regard,
Ne trouvant que sables sans tes poissons,
Bien que le désert de toi donne hallucination,
Sans ta vie, Mer, dépérit la raison.
Antoine Fleyfel
08.11.2007
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