Pour ton amour j’ai vécu profonds délires,
Face à ton feu brûlant je n’ai su que dire,
J’ai alors étreint ta flamme me laissant séduire,
Lumineux, le bois ressemble à ce qui l’a transformé.
Sur les hautes cimes, Aphrodite je t’ai chantée,
Face aux cris des vulgaires, ne me suis lassé de t’exalter,
Que stupides les passions des êtres effrayés,
Qui préfèrent au regard de tes yeux dans les chemins de l’histoire gésir.
Dupe est l’assemblée des anges qui me croit cher payer,
Ma folle dévotion en qui seule ma passion est réalisée,
Zeus n’est-il pas des grecs prisonnier,
Et moi, Mère Nature le sait, en toi je reste éternellement à découvrir.
Que je prononce ton nom avant de mourir,
Que s’unissent à toi mes désirs et mes soupirs,
Mes morts ne sont en toi que vivre et bénir,
Sainte Liberté, que mon sang s’épuise à tes pieds.
Antoine Fleyfel
03.06.2004
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